En cas de coups durs , cela vous oblige souvent à vendre vite votre maison et parfois à perte.
C’est une chose à laquelle on ne pense pas quand on s’apprête à devenir propriétaire mais un décès, une perte d’emploi ou un divorce peuvent avoir de sérieuses conséquences financières. Une de ces conséquences est la vente de votre bien dans la précipitation et dans ce cas, cela pourrait être à perte. Il est donc important de prendre certaines précautions et bien évidemment dans le cas d’un crédit qui n’est pas encore remboursé totalement. Exemple : en cas de chômage, il existe l’assurance perte d’emploi, mais les conditions de souscription sont dissuasives.
En cas de Divorce :
Vous vous exposez à payer de gros frais en cas de revente du logement
Vous divorcez, dans ce cas vous allez devoir liquider la communauté et donc recenser les biens en communs et les partager. Dans le cas d’un divorce par consentement mutuel, l’attribution du logement se fait d’un commun accord : il peut être racheté par l’un des deux ( appelé La Soulte ), soit mis en vente. En cas de la mise en vente cela entraîne souvent de gros frais : le paiement d’un droit de partage et éventuellement celui de l’impôt sur la plus-value. La vente d’une résidence principale n’en est exonérée que si le bien constitue le domicile habituel des propriétaires. Cependant en cas de divorce, cette condition n’est pas toujours remplie.
En cas de Décès
Le survivant peut être contraint de rembourser la moitié du crédit qui a été souscrit
Le conjoint survivant est heureusement assuré de conserver la jouissance du logement conjugal pendant l’année du décès. Passé ce délai, il peut bénéficier d’un droit d’habitation à vie, sauf si le conjoint décédé en a disposé autrement devant notaire. Mais si le bien supporte encore un crédit, il va falloir faire jouer l’assurance décès (obligatoire) qui a été souscrite. Hélas, sa portée est parfois limitée, de sorte qu’on est parfois forcé de vendre pour s’en sortir. Lors de la souscription du contrat, il faut donc veiller à ce que, au décès de l’un des conjoints, la part des mensualités qui va retomber sur l’autre soit la plus faible possible. Ce n’est pas le cas avec la classique couverture 50-50, puisque c’est la moitié du paiement qui pèse sur le survivant. Mieux vaut opter pour un contrat où chacun est assuré à 100%. le conjoint survivant n’aura plus rien à débourser.
Comment éviter de prendre des plumes en cas de séparation
C’est un régime dit de communauté qui s’applique lorsqu’on s’unit sans contrat de mariage. Adopté par un grand nombre de couples, ce régime signifie que, même si le logement a été acheté avec de l’argent appartenant seulement à l’un des deux époux, celui-ci intègre automatiquement la communauté et devra donc être partagé en deux parts égales en cas de séparation. Pour éviter cette situation, il faut insérer dans l’acte d’achat une clause « d’emploi ». Cette clause indique sans ambiguïté que le bien a été acquis avec de l’argent à soi. Pour ne risquer aucune contestation, l’aide du notaire est conseillée.