Les crédits hypothécaires sont-ils accordés trop facilement en Belgique ?

La fédérationdu secteur financier, souhaiterait des règles plus strictes en matière de crédits hypothécaires en Belgique.

Dans le rapport annuel, la Banque nationale de Belgique (BNB) a de nouveaux avertit les banques dont elle reproche qu’elles octroient des crédits hypothécaires à faible  marges. De plus les banques continuent de prêter des montants supérieurs à 80 % de la valeur du bien immobilier.

Le message envoyé aux banques est : Attention vous devez être prudent, si rien n’est fait nous prendrons des décisions. Mais celles-ci (les banques) ne sont pas d’accord, elles insistent pour dire qu’il y a beaucoup de concurrence sur le marché en Belgique et qu’il est aujourd’hui fort difficile d’augmenter les marges tout en confirmant que si la situation devait perdurer , elles feraient quelque chose afin d’augmenter leurs marges.

Suite à cette accumulation de vulnérabilités dans le secteur bancaire, la BNB avait pris en 2018 la décision d’instaurer une mesure supplémentaire dans le secteur de l’immobilier résidentiel, augmenter les réserves des banques. Ce qui à résulté d’une augmentation d’environ de 1,7 Milliard d’euros les fonds propres.

La Febelfin elle-même est demandeuse de certaines mesures complémentaires, elle estime aujourd’hui que les banques se font trop concurrence entre elles, c’est bon d’un point de vue économique ( pour le client ) mais dangereux pour les banques et donc la BNB devra probablement intervenir avec des mesures fortes parce que l’auto-régulation ne fonctionne pas suffisamment.

Pour Monsieur Van Eetvelt, un signal doit être donné, l’accès à la propriété n’est pas possible pour tout le monde et de constater que dans presque tous les pays européens ces mesures ont été prises. La Febelfin dit prendre très au sérieux l’avertissement de la BNB et souhaite que l’octroi d’un crédit hypothécaire reste une décision responsable comme point de départ.

Nous constatons aujourd’hui, qu’il n’y a pas beaucoup de problèmes en Belgique et que l’acceptation des crédits hypothécaires est saine, les défauts de paiement sont limités à 1% sur l’ensemble de ces prêts. Le rapport de la central des crédits aux Particulers nous indique que depuis plusieurs années la situation reste stable et a même diminué.

Pour information, nous constatons que le marché hypothécaire en Belgique est orienté majoritairement vers des taux fixes et si même vous prenez un taux variable, ceux-ci ne peuvent AU MAXIMUM que doubler.

( Exemple si vous avez un taux à 1,8% dans le cas ou les taux passeraient à 4,5% , votre taux ne pourra pas dépasser les 3,6%  et cela jusqu’à la fin de votre crédit ).

 

Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur le sujet, n’hésitez pas à appeler un de nos bureaux Crefinanceou de nous contacter sur notre site :

www.crefinance.be

 

L’équipe Crefinance.

Ne pas oublier les conditions suspensives dans votre compromis

Vous avez enfin trouvé la maison de vos rêves et vous ne souhaitiez pas passer à côté de cette occasion alors vous devez faire une offre d’achaten bonne et due forme. Il vous est conseillé de lier votre offre à certaines conditions suspensives.

 Conditions suspensives :

Quant une l’offre d’achatest liée à certaines conditions suspensives, le compromisn’existe pas tant que lesdites conditions ne sont pas remplies. Un compromispeut également dépendre d’événements incertains ( ex. l’obtention d’un prêt hypothécaire) que d’événements passés inconnus de l’acquéreur et du vendeur ( ex. Non régularisation auprès de l’urbanisme de certains travaux).

Ces conditions suspensives sont-elles si importantes ?

Faire une offre d’achat représente un véritable engagement. Une fois formulée, vous êtes en effet obligé de vous y tenir. Ainsi si le vendeur accepte votre offre, vous devrez acheter l’habitation au prix que vous avez proposé. C’est pour cette raison qu’il est important de limiter votre offre dans le temps (un vendeur pourrait encore accepter votre offre bien des années plus tard) et de la lier à certaines conditions suspensives.

Quelles en sont les conditions de validité ?

Attention toute condition que vous liez à votre offre ne sera pas automatiquement considérée comme valable. Une condition sera considérée suspensive à partir du moment où elle dépend de tiers et vous devrez déterminer le délai dans lequel la condition devra être remplie et reprendre le montant maximum sur lequel portera votre demande de crédit.

Attention, il est du devoir de l’acheteur et du vendeur de tout faire pour remplir ces conditions suspensives. Une fois vos conditions suspensivesénoncées, vous êtes obligé d’honorer votre partie du contrat. En tant que acheteur, si l’une de vos conditions suspensivesmentionne l’obtention d’un prêt bancaire, vous devez :

  • Vous êtes obligé de faire tout votre possible pour obtenir votre prêt hypothécairedans le délai convenu et pour un montant déterminé au préalable.
  • Vous êtes dans l’obligation d’informer le vendeurau cas où vos efforts resteraient infructueux.

Le compromis définitifn’existera qu’une fois les conditions suspensivesréalisées. Si par contre l’une des parties fait preuve de négligencequant à la réalisation des conditions (ex. l’acquéreur ne fait aucune démarche auprès de banques pour obtenir un prêt), cette condition sera considérée comme remplieet le compromis de vente valable.

Précédent, nous avons pris l’exemple de l’obtention d’un prêt hypothécairecomme condition suspensive, mais il est également souvent question de l’obtention d’un permis d’urbanisme , d’une attestation du soldéclarant que celui-ci n’est pas pollué et de la réalisation de travauxde finition dans l’habitation.

Les conditions suspensives : sont utiles pour le compromis  et l’option d’achat.

Des conditions suspensivespeuvent être liées à une offre d’achat mais également à un compris de venteou à une option d’achat.

Lorsque vous émettez une offre d’achat, c’est au vendeur de vous revenir, il est libre d’accepter ou pas votre offre. Dans le cas d’une option d’achat, à l’inverse de l’offre, c’est vous  qui réservé temporairement le bien immobilierafin de vous offrir un temps de réflexion. Le vendeur est en droit de refuser votre demande d’option, sachant qu’il ne pourra pas vendre le bien à d’autres candidats pendant le délai de votre option.

Le compromis de vente est rédigé dès que le vendeur accepte l’offre. Ce document doit mentionner plusieurs informations : Le nom du vendeur ainsi que de l’acquéreur, la date du compromis, l’adresse du bien mis en vente, le prix convenu de celui-ci et surtout les conditions suspensivess’il y en a. Reprenez le plus de détails possible dans votre compromis

Attention faites également attention aux points suivants avant de signer le compromis : Les meubles sont-ils compris, la surface réelle correspond-elle à la réalité, existe-t-ildes servitudes, le bâtiment est-il loué, à combien s’élève l’acompte. Pour le paiement de l’acompte faite le chez votre notaire.

Il faut savoir que vous ne pourrez pas annuler un compromissans l’accord du vendeur ou inversement.

Si vous avez besoin de conseils supplémentaires n’hésitez pas à prendre contacte chez Créfinance .

 

Quelques conseils pour décrocher une ouverture de crédit ou un prêt hypothécaire.

Comme la plus grande majorité des personnes souhaitant acheter une nouvelle habitation, vous ne possédez pas la totalité de l’argent sur votre compte épargne. Dans ce cas , vous devrez donc inévitablement prendre un crédit hypothécaire ou demander une ouverture de crédit auprès de votre courtier. Par contre faire son choix entre les différentes offres n’est pas toujours facile, c’est pourquoi on vous invite toujours à vous renseigner chez votre courtier car celui-ci travaille avec plusieurs banques et peux donc vous orienter vers l’offre qui vous conviendra le mieux .

Voici quelques conseils utiles que Créfinance vous propose :

Quel est la différence entre crédit hypothécaire et une ouverture de crédit .

L’ouverture de crédit est une formule plus simple pour emprunter une somme d’argent supplémentaire, celle-ci  peut être proposée si vous souhaitez par exemple rénover votre habitation et ceci après un certain temps après l’achat. Un prêt hypothécaire est plutôt une solution d’emprunter de l’argent pour l’acquisition d’un bien immobilier.

-) Estimez correctement votre capacité d’emprunt.

La capacité d’emprunt représente le montant maximal que vous pouvez emprunter auprès de votre organisme bancaire.    En général, le montant des remboursements mensuels d’un ménage ne peut dépasser les 40% des revenus mensuels. Pour connaître votre capacité d’emprunt, il vous suffit donc, en théorie, de multiplier ce montant mensuel par le nombre de mois durant lesquels vous voulez rembourser votre prêt. Attention, les choses peuvent se compliquent légèrement. Mieux vaut donc prendre rendez-vous avec votre courtier www.crefinance.be pour estimer votre capacité d’emprunt en fonction de vos revenus : revenus professionnels, revenus immobiliers, revenus générés par une habitation achetée (revenus locatifs), autres sources de revenus. Attention à ces revenus vous devez déduire les montants des crédits que vous avez en cours ( si vous en avez ), le montant de votre location actuelle,……

-) Comparez les offres avec votre courtier.

Une fois votre montant d’emprunt connu, libre à vous de consulter votre courtier www.crefinance.be afin de comparer les offres. Surtout n’hésitez pas à poser toutes les questions sur le taux d’intérêt qui vous sera communiqué parce que l’on sait que le remboursement d’un prêt hypothécaire s’étale sur une période de 10 à 30 ans. Tenez également compte du fait que la période d’amortissement choisie et la variabilité de votre taux d’intérêt auront une incidence sur le montant de la facture.

-) Choisissez la bonne formule à votre situation.

Vous devez prendre en compte votre âge, le montant que vous souhaitez emprunter, le taux d’intérêt appliqué et  votre situation financière, pour déterminer votre période d’amortissement idéale et la formule la plus adaptée pour votre crédit. Vous devrez notamment choisir entre des amortissements constants du capital et des mensualités constantes. De plus vous devrez définir une période d’amortissement réaliste. Si votre période d’amortissement est longue,  le montant des mensualités sera bas, mais les intérêts à payer seront plus élevés. Ne vous pressés donc pas pour prendre une décision et prenez des informations sur toutes les formules existantes chez votre courtier, exemple :

  • Crédit logementavec mensualités réduites : si vous devez encore vous constituer un capital financier, ce crédit vous permet de ne payer que des intérêts pendant une période maximale de 36 mois avant de rembourser le capital.
  • Crédit accordéon : vous payez des mensualités constantes, mais le taux d’intérêt est variable, ce qui peut allonger ou raccourcir la durée d’amortissement de votre crédit.

-) Les frais annexes.

Dès que vous aurez décrocher la formule de crédit hypothécaire idéale, vous devrez encore tenir compte de certains frais liés à ce crédit :

  • Les frais de dossier
  • Les droits d’enregistrement
  • Du droit d’hypothèque.
  • Assurance solde restant dû
  • Assurance habitation.
  • Assurance caution.

Pour ces frais annexes, votre courtier www.crefinance.be peux vous orienter auprès des différents organismes financiers afin de trouver le meilleur compromis. Il est possible de prendre ces frais annexes dans une banque différente de celle chez qui vous avez pris votre crédit hypothécaire. Ceci est le rôle de votre courtier.

L’Equipe Crefinance.

www.crefinance.be

Comment devenir propriétaire sans fonds propres ( Prêt à 125%) chez Créfinance.

En Août 2018, il est encore et toujours possible d’emprunter les frais de notaire auprès de votre courtier . Cependant, l’emprunteur doit respecter de nombreuses conditions. Le financement de ces frais devra obligatoirement se faire via un crédit hypothécaire, et non pas par un prêt personnel, ceci en respect de la directive européenne. Un grand nombre de particuliers souhaitent financer les frais de notaire lors d’un achat immobilier, les courtiers en crédits et assurances proposent différentes formules à même de satisfaire cette demande.

 

-) Emprunter une partie des frais de notaire.

Si l’acquéreur souhaite emprunter une partie des frais de notaire, le créditse conclut en une seule fois, c’est-à-dire à 105% du prix d’achat du bien immobilier. ( quotité à 105%). Le remboursement de l’emprunt lié aux frais de notaire sera donc ici totalement intégré à la mensualité du crédit hypothécaire. Cette option, permet l’échelonnement du remboursement des frais de notairesur la durée totale du crédit, est financièrement plus légère à supporter. Cette option reste assez sélective puisqu’elle implique des bons revenus, une certaine capacité financière et une stabilité professionnelle.

 

-) Financer la totalité des frais de notaire.

Lorsque l’acheteur d’un bien immobilier souhaite souscrire un crédit complémentaire pour couvrir les frais de notaire, l’opération financière se divise en deux crédits hypothécaires. Le premier par exemple en 20 ans ( ou 30 ans ) à taux fixe ou variable pour couvrir l’achat et les travaux et l’autre en maximum dix ans, destiné au paiement des frais de notaire et des droits d’enregistrements. C’est la banque qui règlera directement chez le notaire les frais liés à l’achat du bien immobilier.

Le crédit ( frais de notaire ) n’est possible que sous certaines conditions :

Il doit s’agir d’un premier achat – le nombre de crédits en cours doit être limité – les personnes fichées à la Banque Nationale ne sont pas recevables. Si toutefois les emprunteurs ont peur, il existe des formules ( budget ) afin d’adapter les mensualités le temps du paiement des frais de notaire. Si vous souhaitez plus d’information n’hésitez pas à prendre contact avec notre équipe CREFINANCE.

 

-) Mettre un bien complémentaire en garantie

Cette option réside dans le placement d’un bien complémentaire en garantie. Si un futur acquéreur peut solliciter l’aide de ses parents pour mettre en garantie leur bien immobilier à la condition qu’il soit entièrement payé. Attention cette option comporte toutefois un risque : les parents interviendront comme affectants hypothécaire et non comme co-emprunteurs. Le crédit n’apparaîtra pas dans leurs charges et en cas de défaut de paiement de l’emprunteur, les parents pourront subir une saisie sur leur salaire voire in extrémis la vente de leur bien immobilier. Une situation qui reste extrêmement rare. Un dossier bien construit par votre Courtier et une confiance réciproque sont donc impératif.

Pour plus de sécurité, votre courtier ( Créfinance Liège et Charleroi) peut suivre le dossier et demander si nécessaire la mainlevée du bien précédemment mis en garantie, une fois le crédit hypothécaire est amorti depuis quelques années.

 

-) Emprunter pour financer des travaux

Si l’envie vous prend de vous lancer dans de vastes travaux, sachez qu’il existe des prêts appelés ( prêts travaux), ceux -ci possèdent des taux fort avantageux. Vous pouvez aussi bénéficier de primes à la rénovation de la région Wallonne, n’hésitez pas à vous informer chez Créfinance ou directement sur le site de la région Wallonne.

Dans le cas où vous remboursez actuellement un crédit hypothécaire et que vous souhaitez faire des travaux dans votre maison, sachez que vous pouvez profiter d’une reprise d’en cours. Cela consiste à demander à votre courtier la somme que vous avez déjà remboursée de votre prêt hypothécaire et cela sans devoir repayer lesfrais de notaire.

 

Si vous souhaitez avoir plus d’informations ou une étude GRATUITE sur le crédit sans fonds propres appelez aujourd’hui Pour un prêt à 125%, nous vous invitons à prendre contact avec une de nos agences Créfinance ou de nous rejoindre sur notre site www.crefinance.be

Pourquoi choisir un courtier en crédits par rapport à votre banque

Pourquoi choisir un courtier en crédits et assurances par rapport à votre banque :

Dans la perspective d’un achat immobilier, avez-vous envisagé de passer par l’intermédiaire d’un courtier, que ce soit pour votre assurance habitation ou pour votre crédit hypothécaire ?

C’est une excellente idée car un courtier peut vous obtenir des taux parfois plus intéressants que ceux de votre banque. En effet un courtier peux sous certaines conditions vous obtenir un crédit même si vous êtes fiché.

Une société de courtage est une entreprise qui joue le rôle d’intermédiaire entre deux parties : les organismes bancaires et vous. Souvent, le courtier intervient dans le cadre d’une opération financière (rachat de votre crédit ou l’achat d’un bien immobilier, …). Dans le domaine de l’immobilier, solliciter un courtier pour votre crédit hypothécaire peut être utile à plus d’un titre.

Indépendant des banques avec lesquelles il collabore, le courtier a pour mission principale de vous conseiller pour que vous puissiez prendre les meilleures décisions possibles.

Après analyse de votre dossier, de votre profil (capacité financière, épargne…) et de vos besoins, l’agent en courtage est capable de vous orienter vers les organismes bancaires les plus adéquats à votre projet.

L’avantage, est de bénéficier d’une analyse sur-mesure, selon votre profil financier, de conseils adaptés .

A l’inverse, se rendre uniquement chez sa banque pour souscrire un crédit hypothécaire limite le choix des possibles et l’éventualité de bénéficier du taux le plus avantageux.

En résumé, le rôle du courtier est donc de vous accompagner dans toutes les étapes allant de la simulation du prêt hypothécaire ou crédit hypothécaire jusqu’à la signature de l’acte chez votre notaire.

Votre intérêt d’abord.

Un courtier est chargé de défendre au mieux les intérêts de ses clients, l’agent en courtage doit connaître de manière précise le marché au sein duquel il évolue (tendances, réglementations…), de manière à pouvoir anticiper ses évolutions, expliquer les risques liés à certaines catégories de contrats. Une fois le contrat signé, le courtier continue sa mission en intervenant au nom des emprunteurs en cas de litige.

Par le passé, certains courtiers ont pu véhiculer une mauvaise image de la profession en vendant des produits inadaptés à une série d’emprunteurs, la nouvelle génération d’agents en courtage est aujourd’hui davantage transparente et professionnelle dans sa manière de travailler, et aussi beaucoup plus encadrée et contrôlée au niveau légal.

Plus qu’un taux intéressant, le courtier peut vous proposer une véritable relation de confiance sur le long terme.

Equipe Créfinance.

www.crefinance.be

Acheter sa maison sans être maries comment faire?

a) Dans le cas ou vous êtes Cohabitants de fait :

Prévoyez une clause d’accroissement (ou de tontine) dans votre acte d’achat. Si vous achetez une maison sans être mariés et sans avoir réalisé une déclaration de cohabitation légale. Protégez-vous en cas de décès de l’un d’entre vous.

Vous  insérez dans votre acte d’achat une clause d’accroissement ou de tontine. Sinon, si vous décédez en n’ayant prévu aucun disposition, votre part dans la maison et les meubles reviendront à vos héritiers plutôt qu’à votre partenaire. Votre partenaire, sans mariage ou cohabitation légale, n’a, aux yeux de la loi, aucun droit sur votre part. Le testament, est une solution «dangereuse » pour les cohabitants de fait. Vous pouvez  rédiger un testament donnant à votre partenaire vos droits dans la maison, mais vous risquez de vous heurter à la réserve de vos enfants. Le testament ne pourrait donc n’avoir d’effet que pour une partie de la maison sauf dans certains cas, si vous possédez plusieurs biens.

Si vous ne laissez ni enfants ni parents, votre partenaire devra payer (en Région wallonne et bruxelloise) des droits de succession très élevés (pouvant atteindre 80%), Pour éviter ces inconvénients liés au testament pour les cohabitants de fait, des solutions existent. La clause d’accroissement, une garantie de droit et une économie fiscale.

Comme évoqué, une « clause d’accroissement optionnelle » peut être insérée dans votre acte d’achat : en cas de décès de l’un d’entre vous, le survivant pourra, acquérir la part en pleine propriété (ou en usufruit) du partenaire décédé.

Lors du décès de votre partenaire, ses droits en pleine propriété (ou en usufruit) dans l’immeuble pourront vous revenir. Vous ne paierez alors que 12,5% de droits d’enregistrement (applicables à la vente) plutôt que des droits de succession élevés. Ce système offre non seulement une garantie de droit mais également une économie fiscale. Mais cette clause peut présenter des inconvénients et doit être modalisée.

En cas de litige il convient de laisser une porte de sortie et de limiter la portée de cette clause dans le temps. Par ailleurs, en présence d’enfant(s), il pourra être conseillé de se limiter à un accroissement en usufruit.

b) Dans le cas ou vous êtes Cohabitants légaux:

Prévoyez, un testament, ou une clause d’accroissement en pleine propriété. Contrairement aux cohabitants, en cas de décès de son partenaire, le cohabitant légal hérite automatiquement de l’usufruit du logement familial et des meubles qui le garnissent. Cependant, ce droit peut être annulé par simple testament, le cohabitant légal n’est pas un héritier réservataire contrairement à un(e) époux(se).

Hors testament, si votre partenaire décède, vous héritez de l’usufruit de la maison (vous pouvez entre autres continuer à l’occuper), mais vous n’héritez pas de la nue-propriété , qui reviendra aux héritiers de votre partenaire (enfants ) à moins de prévoir cette attribution par testament.

Pour hériter de la pleine propriété de la totalité de la maison en cas de décès, les cohabitants légaux doivent donc rédiger un testament par lequel chacun d’eux lègue sa part en pleine propriété à son partenaire, tout en respectant la réserve des enfants. En présence d’enfants, que vous voulez protéger, votre partenaire verra néanmoins ses droits sauvegardés : il reccueillera l’usufruit par l’effet de la loi. Pas de succession à payer sur le logement familial.

Contrairement aux cohabitants une clause d’accroissement est rarement intéressante pour les cohabitants légaux (sauf à prévoir une clause d’accroissement en pleine propriété) car le partenaire survivant, qui hérite de l’usufruit du logement familial, est totalement exonéré, comme un(e) époux(se), des droits de succession sur le logement familial. Cependant dans certains cas, il peut être intéressant de prévoir une clause d’accroissement optionnelle pour les cohabitants légaux.

En conclusion, si vous achetez à deux sans être mariés, renseignez-vous auprès d’un notaire pour savoir si une clause d’accroissement-tontine est opportune dans votre cas ou si un testament est recommandé.

Annulation du saut d’index des loyers pour 2018.

La Cour constitutionnelle a annulé le saut d’index sur les loyers en Wallonie, qui avait été instauré en mars 2016.

Ce saut d’index des loyers concerne les baux de résidence principale au 1er avril 2016 et a pour but de renforcer le pouvoir d’achat pour les locataires.
Suite à un recours introduit par le Syndicat des propriétaires, la Cour constitutionnelle a annulé, par son arrêt du 15 mars 2018, ce saut d’index des loyers, tout en maintenant définitivement les effets jusqu’à la prochaine date anniversaire des baux qui suit le 31 mars 2018.

Les raisons de l’annulation.

Le saut d’index des loyers avait été imaginé par le Gouvernement wallon en réponse au saut d’index sur les salaires réalisé par le Gouvernement fédéral, afin notamment de pallier la baisse du pouvoir d’achat liée au saut d’indexation des salaires.
La Cour constate que le saut d’index visait l’ensemble des locataires, qu’ils aient été victimes ou non du saut d’index fédéral sur les salaires.
La Cour a dès lors estimé que le Gouvernement n’avait pas raisonnablement justifié ce traitement identique réservé à l’ensemble des locataires, concernés ou non par le saut d’index fédéral. Selon la Cour, cette mesure générale déroge à l’équilibre entre les parties que tend à garantir le principe d’indexation des loyers.

Concrètement,
Pour éviter que les locataires bénéficiant du saut d’index ne soient pénalisés par cette annulation, la Cour constitutionnelle maintient jusqu’à la date anniversaire du bail qui suit le 31 mars 2018 les loyers calculés en tenant compte du saut d’index sur les loyers. Attention, les baux ayant une date anniversaire postérieure au 31 mars 2018 pourront à nouveaux être indexés. Cela signifie qu’aucun arriéré ne peut être réclamé pour les loyers qui ont été calculés en tenant compte du saut d’index sur les loyers, et ce afin d’éviter de créer une insécurité juridique ou des difficultés financières pour les locataires concernés par le saut d’index sur les loyers.

regroupement de crédits

Le prêt pour les copropriétés

Le prêt aux Copropriétés chez Créfinance.

Chez Créfinance nous proposons un prêt aux Copropriétés flexible qui permet aux copropriétaires de conserver leur liberté de financer leur part de travaux en fonds propres ou de participer au prêt et d’étaler la charge à supporter sur plusieurs années.

Ce type de prêt est conclu avec l’association des copropriétaires, sur base d’une décision d’assemblée générale votée à la majorité et en fonction des règles de quorum.

Voici les caractéristiques de ce prêt aux copropriétés :

Le montant varie de 30.000 € à 500.000 € et peux avoir une durée de 60 à 120 mois.

Frais de dossier de 250 € à 500 € et la copropriété à la liberté de souscrire une assurance « Charges d’emprunt de Copropriété ».

Il y a une possibilité de période de prélèvement jusqu’à 12 mois et une flexibilité que tous les copropriétaires ne sont pas obligés d’emprunter.

Les étapes pour le prêt aux copropriétés :

  • Préparation du plan financier, évaluation du montant de l’investissement par le syndic avec l’AG et établissement d’un plan financier.
  • L’association des copropriétaires en AG marque son accord sur le plan financier et le recours au prêt et l’assurance si nécessaire.
  • Créfinance rassemble tous les documents auprès du syndic .
  • Après accord de la banque, celle-ci envoie une lettre d’acceptation valable 9 mois.
  • Un accord de l’association des copropriétaires sur les modalités d’acceptation doit être envoyé à Créfinance.

 

Si toutefois vous souhaitez de plus amples informations au sujet de notre prêt au Copropriétés, n’hésitez pas a prendre contact avec notre équipe de Créfinance à Liège au 04/226 85 06 à Charleroi au 071/494 770 ou tout simple par Mail : info@crefinance.be

 

 

L’équipe Créfinance.

Les Primes de rénovation ont plus que doublé en Wallonie.

Depuis le 1er mars, les primes wallonnes à la rénovation et à l’amélioration énergétique des bâtiments ont sérieusement augmentés.

Pour la rénovation, en additionnant les avantages pour les ménages les moins favorisés et le fait que les superficies concernées ont elles aussi été revues, les montants ont littéralement explosés (X 2 ou même X 3 ).

Voici quelques exemples :

Si l’on prend le remplacement des menuiseries extérieures (châssis), le montant de base maximal de la prime était de 600 euros.

Aujourd’hui, il atteint 1.600 euros et même 4.800 euros pour les personnes à revenus inférieurs.

Pour la prime d’isolation du toit, elle a triplé et est passée de 5 à 15 euros/m² et de 15 à 45 euros/m² pour les personnes à faibles revenus. La superficie maximum du toit concernée par cette prime a également augmenté à 150 m².

Notons que la Wallonie est encore la seule région à offrir un avantage fiscal pour l’isolation du toit. Cette réduction d’impôt est au taux de 30% sur les dépenses effectuées avec un maximum de 3.200 euros.

En plus de ces bonnes nouvelles, pour les personnes ayant déjà démarrés les travaux et dont les factures sont émises après le 1 novembre 2017, celles-ci peuvent bénéficier du nouveau régime de primes, à condition de n’avoir pas fait de demande dans l’ancien régime.

Pour info : afin de bénéficier de ces primes, il faut toutefois avoir fait la demande dans les 4 mois suivant la facture finale.

Pour plus d’information , visitez le site energie.wallonie.be

N’hésitez pas à prendre contact avec notre équipe afin de connaître les meilleures conditions pour votre prêt RENOVATION.

L’équipe de Créfinance.

Les 3 Grandes mesures sur les droits d’enregistrement Janvier 2018

Grandes nouveautés sur les droits d’enregistrements en 2018

  • 20.000 euros d’abattement
  • La fin du taux à 15%
  • Le Viager moins taxé

 

20.000 euros d’abattement.

C’est le montant de l’abattement fiscal sur les droits d’enregistrements en Wallonie si l’achat est un bien destiné à une résidence principale. Cela signifie que le montant d’imposition (le prix d’achat) sera diminué de 20.000 euros au taux de 12,5%, cela vous donnera un avantage fiscal direct de 2.500 euros ou 1.200 euros dans le cas d’une habitation modeste au taux de 6%.

Les conditions :

L’ acquéreurs doit s’engager à établir sa résidence principale à l’endroit du bien acquis dans les trois ans pour une habitation existante et dans les cinq ans s’il s’agit d’un terrain à bâtir ou d’une habitation en construction.

Aucun des acquéreurs ne peut posséder, à la date de la signature de l’acte, la totalité en pleine propriété d’un autre immeuble destiné en tout ou en partie à l’habitation.

Chacun des acquéreurs doit s’engager à conserver sa résidence principale dans l’immeuble acquis durant une période minimale ininterrompue de trois ans

La fin du taux à 15%.

A partir du 1 janvier 2018, lorsque vous achetez une habitation en Wallonie et qu’il s’agit d’une troisième habitation, les droits d’enregistrement ne seront plus majorés à 15% mais bien à 12,5% .

Le viager moins taxé.

Dès janvier 2018, les droits d’enregistrements passent à 6% pour l’achat en viager, contre 12,5% précédemment. Le bien visé doit être une habitation servant de résidence principale au vendeur depuis minimum 5 ans.

Dans le cas d’un viager libre, les droits d’enregistrement ne seront plus calculés sur la valeur vénale de l’habitation mais sur la valeur de cette habitation dont on aura retiré la valeur de l’usufruit.

Cependant la base imposable ne pourra être inférieure à :

50% de la valeur vénale de la pleine propriété si la durée maximale de la rente est inférieure ou égale à 20 ans;

40% de la valeur vénale de la pleine propriété si la durée maximale de la rente est supérieure à 20 ans.